Bien vivre, c’est se préparer à mourir sans regrets

 

Vous le savez maintenant : Laurent Gounelle est ma muse, le tout premier auteur que j’ai défendu sur ce blog. C’est de lui que nous vient cette bien jolie pensée. Elle est extraite de son roman intitulé le jour où j’ai appris à vivre. Quand il s’intéresse à la condition humaine, ce passionné ne fait pas les choses à moitié !

 

Oui, il faut se préparer à mourir. La mort fait partie de la vie, elle en est le terminus. Nous ne devrions ni la fuir, ni la redouter mais tout simplement l’accepter. Notre corps est une machine qui un jour sera trop rouillée. Ce jour là, notre cœur va s’arrêter. Le Seigneur viendra peut-être nous chercher. Ce qui compte pour nous est de partir en paix.

 

La mort, on peut la conditionner. Il convient de s’écouter, de rechercher au fond de soi ce dont on ne peut pas se passer. Nos talents, il faut les déceler et les cultiver. Certaines choses nous tiennent debout, nous permettent d’avancer. Elles occupent une place plus ou moins importante dans nos vies, cette place leur est réservée. Ce vide, il faut sans cesse le combler. Ces choses, il faut les faire et les refaire sans jamais s’arrêter.

 

Vous comprendrez peut être mieux le fumeur ou l’alcoolique qui ne cessent de se droguer, le malade qui demande à être placé, celui ou celle qui tente de se suicider. Ce ne sont que quelques exemples parmi d’autres : ces gens sont morts heureux et apaisés.

 

Ils ont fait des choix qu’il faut respecter. Leur mort a été accélérée, ils ont pu l’anticiper, peut être même la provoquer. Contrairement à eux, d’autres se battront pour la retarder. Le sursis, ils l’auront bien mérité ! Ne sombrez pas non plus dans la paranoïa : si vous tombez dans ce piège, la vie vous filera entre les doigts !

 

Dans la vie, on a toujours le choix mais certaines occasions ne se présentent qu’une seule et unique fois. Ils faut foncer et les saisir, profiter et prendre du plaisir. Les choses, il faut parfois savoir les laisser venir. Si le train entre en gare, il faut monter sans réfléchir. Dans nos têtes et nos cœurs, il faut loger de jolis souvenirs. Bien sûr, je parle de choses temporaires, d’aventures d’un jour. Pour d’autres, il faut prendre du recul et discuter, agir à tête reposée. Pour choisir, il est parfois préférable de tout envisager. Si les autres peuvent nous aiguiller, nous seuls pouvons décider. Bien renseignés, nous aurons moins peur de concrétiser nos projets.

 

Pour ne rien regretter, il faut tout essayer. Cela implique de persévérer. Sans poursuivre nos rêves ni assouvir nos désirs les plus profonds, on finit par passer à côté. Si nous allons au bout des choses, nous abandonnons en connaissance de cause. Nous ne réussissons pas « ça » mais nous rabattons sur autre chose. Nous évitons d’être d’humeur morose.

 

Je suis d’accord : personne ne meurt sans regrets. La vie est courte, nous manquons souvent de temps ou de moyens. Cette vie si précieuse, il ne faut pas la bouder. Les situations, il faut parfois les retourner. Si je vois le verre à moitié plein, je ne regrette rien. Si je me concentre sur ce que j’ai fait, c’’est plus serein que je m’en vais.

 

Je ne suis pas experte sur le sujet. La mort, je ne la connais pas, je n’en reviendrai pas. Une chose est sûre : un jour, elle m’emportera. D’ici là, je vais bien vivre et non pas survivre ou vivoter.Ma vie, je choisis de ne pas la gâcher ! De votre côté, faîtes comme vous le sentez !

coeur