Je lis des ouvrages divers et variés. J'écris beaucoup sans jamais avoir publié. Pourtant, les livres commencent à me parler. Mes efforts commencent à payer. Un jour, j'espère les voir récompensés. Je choisis mes thèmes, mes mots, les temps employés. Cette micro expérience, c'est avec vous que j'ai choisi de la partager. En rédigeant cet article, je souhaite vous éclairer.
Commençons par le commencement. Voyons ce qui se passe si vous vous exprimez au présent. Une chose est sûre : vos écrits seront plus vivants. Vous impliquerez davantage vos lecteurs et les inciterez à la visualisation. Ils participeront à chacune de vos scènes, à leur façon. Ils entreront dans votre intrigue. Comme elle, ils progresseront pas à pas. Eux seuls décideront de s'arrêter ou pas.
Le passé composé permet de revivre une expérience de l'intérieur. Le passé hante vos personnages et leur ronge le coeur. Ils ont mal, peut être peur. Bien que l'évènement soit ponctuel, ils ne peuvent pas l'oublier. Avec vos lecteurs, ils ont des tas de sentiments à partager. Egalement appelé temps du récit, l'imparfait et le passé simple ont leurs fonctions respectives.
Le premier sert souvent les descriptions. Grâce à lui , on parle de nos habitudes ou marque une évolution. Le second permet de relater les faits de l'extérieur. La prise de distance est volontaire. Les interveanants peuvent être des personnages secondaires. Si vos héros s'expriment au passé simple, ils font preuve de détachement et n'accordent que peu d'importance aux évènements. Enfin, le conditionnel permet avant tout d'émettre des hypothèses. Couplé avec l'imparfait, il peut inciter les leceurs à la rèverie. Ma foi, j'espère que vous avez tout compris!
N'oublions pas le futur simple qui peut lui aussi nous donner du fil à retordre. Tout comme le conditionnel, il est synonyme de projection et permet de poser certaines conditions. Il donne également à vos personnages une bien belle ocasion : celle d'affirmer de fermes intentions Je précise que mes remarques ne s'appliquent qu'à la fiction.. Ma foi, tâchez de ne pas vous emméler les crayons!