
A mes grands-parents
Albert et moi fêterons bientôt nos noces d’or. Je l’aime comme au premier jour, plus fort encore. Oui, je l’aime à en mourir. Pour ça, je dois le laisser partir. Au quotidien, le voir diminué me fait terriblement souffrir.
Je suis bouleversée. Il est transformé, torturé par son passé. Pour cause : il y a deux ans, le méchant Alzheimer1 a frappé. Cette fichue maladie l’a kidnappé, séquestré. Il vit dans un monde que je ne connais pas, un monde trop compliqué pour moi.
Ce monde là, il me faut...
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